lundi 29 octobre 2012

LES COULEURS D'AUTOMNE A L'ARBORETUM ADELINE

N'hésitez pas à nous contacter pour visiter l'arboretum, nos coordonnées se trouvent sur la page CONTACT.

Oxydendrum arboreum, Euonymus myrianthus, etc - Arboretum Adeline
Hydrangea paniculata 'Phantom' devant la maison - Arboretum Adeline
Koelreuteria paniculata, Acer henryi, Larix decidua 'Pendula', etc. - Arboretum Adeline
Carya ovata, Nyssa sylvatica, Fraxinus chinensis - Arboretum Adeline
Vue générale de l'arboretum avec la maison, au fond - Arboretum Adeline
Tilia cordata 'Winter Orange' - Arboretum Adeline
Ginkgo biloba 'Saratoga' - Arboretum Adeline
Ginkgo biloba 'Horizontalis' - Arboretum Adeline

vendredi 7 septembre 2012

15 ET 16 SEPTEMBRE 2012 : LE PATRIMOINE SECRET A L'ARBORETUM ADELINE

Les plantes, comme les animaux et les êtres humains possèdent un véritable patrimoine secret, celui de l’évolution au cours du temps. Il ne faut pas oublier que les plantes ont connu cent, voir cinq cent millions d’années avant notre arrivée sur terre.
N’est-ce pas le plus beau des patrimoines ?

Vue du côté de la terrasse - Arboretum Adeline ©
Hydrangea aspera 'Taiwan Pink' - Arboretum Adeline ©

Tout commence par la chlorophylle qui fut à l’origine des plantes comme à celle des hommes. Il y a environ 2 milliard d’années, c’est grâce à cette chlorophylle qui avec l’eau, l’air et la lumière permit de voir apparaître les premières plantes, les algues : La Photosynthèse.

C’est dans ce milieu aquatique que commencera la vie des plantes et il leur faudra des millions d’années pour que celles-ci parviennent à s’installer sur la terre ferme. S’établissent progressivement les mousses, les fougères, le tronc, les racines et les fleurs. Les ovules situés maintenant hors d’eau peuvent ainsi être inséminés par les spermatozoïdes qui circulent dans l’air au gré du vent.

L’on ne trouve plus à l’heure actuelle, sinon sous forme de fossiles, de végétaux à ovules. Seules deux plantes font exception : Le Ginkgo biloba qui apparaît a la fin de l’aire primaire (250 millions d’années) et qui possède des caractéristiques morphologiques et physiologiques semblant refléter les tâtonnements et les hésitations d’un monde végétal en pleine mutation pour conquérir la Terre.

Il est impossible de confondre son feuillage avec celui d’un autre arbre tant son aspect flabelliforme est rare et spécifique. C’est une espèce dioïque qui demande donc un mâle et une femelle pour qu’il y ait fécondation.

Au printemps le G. biloba mâle libère des grains de pollen pendant que la femelle produit des ovules dans lesquelles se crée un petit orifice qui absorbe le pollen du mâle. En été les ovules tombent au sol et se décomposent. L’hiver le mâle produit des spermatozoïdes qui vont enfin féconder l’ovule et c’est au printemps suivant que l’embryon sort de l’ovule et s’implante dans le sol.

L’autre rescapé est le Cycas, plante dioïque, exclusivement réservée aux climats chauds. Le mâle présente un énorme cône qui contient une multitude de grains de pollen qu’il va confier au vent les conduisant vers la femelle dont les ovules sont cachés dans un assemblage de feuilles duveteuses. Les grains de pollen diffuseront les plus gros spermatozoïdes qui existent qui mettront quand même plusieurs mois pour arriver jusqu’à la cellule femelle. Ce mode de reproduction présente l’avantage comme expliqué plus haut, de ne plus dépendre de la présence d’eau à proximité comme c’était le cas pour les formes végétales primitives.

C’est à cette époque que se sont créés simultanément les ovule chez les animaux. C’est au cours de l’ère secondaire que va se produire une très importante évolution, l’ovule va être remplacé chez les plantes par la graine. Fini de produire des réserves sans qu’un grain de pollen ne vienne le féconder. Les ovules contenus dans la graine qui grossissent qu’une fois la fécondation accomplie permettra de réduire considérablement leur taille.

Les conifères seront les premiers à participer à cette transformation. Ils porteront des cônes formés d’écailles dont les ovules recevront le pollen transporté par le vent. Puis les écailles vont se souder pour permettre la fécondation et se détacheront libérant ainsi les graines.

Il y a 65 millions d’années, avec l’apparition des plantes à fleurs, la végétation commence à ressembler à la nôtre. Si notre classification botanique est faite à partir des fleurs c’est que l’organe sexuel est celui qui résiste le mieux à l’évolution.

Tout le reste de la plante a pu se transformer au cours des temps, la fleur est telle qu’elle est apparue. C’est Théophraste (-371/-288) fondateur de la botanique qui, le premier, fit cette classification à partir de la structure de la fleur. C’est ce même modèle qui permet la composition des familles. La première plante à fleur qui est apparue sur terre fut le Magnolia dont le nom fut donné par Linné, notre plus grand botaniste, en l’honneur de Mr Magnol, pour le travail qu’il avait accompli sur la nomenclature des plantes

La plus grande partie des végétaux sont hermaphrodites (mâle et femelle sur la même plante) mais certaines ont besoin de 2 individus pour s’accoupler. Dans ce deuxième cas, la fécondation comme nous l’avons vu précédemment peut s’accomplir avec l’aide du vent mais aussi par celle d’insectes pollinisateurs qui transportent le pollen vers les ovules. La nature est le reflet de cette extraordinaire organisation car c’est au moment où ces insectes peuvent féconder chaque espèce végétale que s’effectue l’épanouissent des fleurs. Pour les plantes hermaphrodites soit les fleurs mâles répandent le pollen au gré du vent afin qu’ils puissent rejoindre les ovules de la femelle; soit les anthères qui sont chargées de pollen par les insectes le déposent par l’intermédiaire du stigmate sur le pistil comprenant les ovaires.

Tous les êtres vivant les humains, les animaux et les plantes ont le même désir : se reproduire. Si le monde végétal conserve si jalousement ses secrets c’est qu’il ne les livre qu’à ceux qui prennent le temps de les observer.
Claudie ADELINE

L'arboretum Adeline à l'automne ©

Chemin à travers l'arboretum Adeline ©

Terrasse sur petit jardin - Arboretum Adeline ©

lundi 28 mai 2012

LE PRIX DU CATALOGUE A COURSON !

Nous avons reçu le Prix du Catalogue aux Journées des Plantes de Courson; prix qui récompense le travail effectué pour la réalisation de notre catalogue, que l'on peut considérer comme un véritable ouvrage, dans lequel vous retrouverez toutes les espèces botaniques et variétés implantées dans notre arboretum.

Extrait du dossier de presse de Courson ©


Catalogue de l'Arboretum Adeline ©

Notre catalogue est disponible à la vente au prix de 8 € sur place, 10 € pour une expédition en France et 12 € pour une expédition à l'étranger.
Retrouvez nos coordonnées sur la page "Contact".

jeudi 24 mai 2012

L'ARBORETUM ADELINE DANS "SILENCE, CA POUSSE !"

Mercredi 30 mai 2012, à 21h25, nous vous invitons à regarder l'émission "Silence, ça pousse !" sur France 5 pour découvrir ou redécouvrir notre arboretum.
L'émission sera rediffusée sur France 5 les :
Vue sur l'arboretum Adeline début avril 2012 - Arboretum Adeline ©

Deutzia gracilis - Arboretum Adeline ©

samedi 14 avril 2012

L'EVEIL DE LA VEGETATION A L'ARBORETUM ADELINE

L’automne dernier, dont la température fut très élevée, suivi d’une longue période de froid, a provoqué un profond stress chez les plantes; stress dont elles essaient de se remettre.

Vue de l'arboretum le 12 avril 2012 - Arboretum Adeline ©
Cercis sinensis - Arboretum Adeline ©
Prunus 'Shogetsu' - Arboretum Adeline ©
Pyrus balansae - Arboretum Adeline ©
La sècheresse actuelle, augmentée de vents forts, les mets encore à rude épreuve, en particulier pour les plantes persistantes.
Les printemps sont sujets à de fortes chaleurs et à la sècheresse au moment ou les végétaux auraient besoin d’avoir une atmosphère douce avec alternance de pluie et de soleil. Les étés qui se succèdent sont souvent pluvieux.

Acer palmatum 'Higasa Yama' - Arboretum Adeline ©
Acer palmatum 'Coonara Pigmy' - Arboretum Adeline ©
Acer palmatum 'Osakazuki' - Arboretum Adeline ©
Vue de l'arboretum le 12 avril 2012 - Arboretum Adeline ©
Staphylea blumalda - Arboretum Adeline ©
Les automnes imprévisibles : cette année d’une grande douceur jusqu’au mois de janvier alors que l’année passée, la neige a fait son apparition dès le mois de novembre.
Le cycle des saisons ne se déroule plus comme par le passé.
Ces grandes amplitudes de température nous ont à nouveau rappelé la nécessité d’être prudent quant au choix des végétaux que nous plantons et à leur résistance à ce climat instable.

Bientôt ‘Les Journées des Plantes de Courson, auxquelles nous participons depuis plus de 10 ans : vendredi 18, samedi 19 et dimanche 19 mai 2012.
Durant ces 10 années, nous vous avons présenté de nombreuses collections de plantes issues de notre Pépinière.
Ayant créé un Arboretum , nous venons à Courson pour vous faire partager notre passion des plantes et nous tentons, comme par le passé, d’attirer votre attention sur un thème précis .
Vous connaissez notre attachement à cette valeur qu’est la ‘Botanique’ qui, malheureusement, n’est plus pratiquée dans les formations d’architecture paysagère.
C’est pourquoi depuis 2 saisons, et pour cette nouvelle édition, nous vous présenterons des végétaux qui portent le nom de grands botanistes. Nous vous y attendons pour vous éclairer sur ces plantes ainsi nommées en hommage à ces grands hommes par Carl Von Linné , naturaliste suédois, qui a jeté les bases de la nomenclature moderne.



lundi 16 janvier 2012

ECORCES D'HIVER A L'ARBORETUM ADELINE

Au seuil de cette nouvelle année et dans un monde un peu déboussolé, nous vous souhaitons que la nature vous offre , malgré son coté dénudé, un peu de calme, loin de cette grande agitation.

Acer griseum - Arboretum Adeline ©
Acer rufinerve 'Wiintergold' - Arboretum Adeline ©

Betula alleghaniensis - Arboretum Adeline ©

Betula dahurica - Arboretum Adeline ©
Cornus alba 'Sibirica' - Arboretum Adeline ©
Gleditsia triacanthos - Arboretum Adeline ©

Salix 'Erythroflexuosa' - Arboretum Adeline ©

Tilia cordata 'Winter Orange' - Arboretum Adeline ©