dimanche 7 septembre 2014

CONCEPTION ET REALISATION







JOURNEES DU PATRIMOINE 20 ET 21 SEPTEMBRE 2014

PATRIMOINE CULTUREL- PATRIMOINE NATUREL

Comment exprimer notre satisfaction de voir que cette année le thème choisi par le Ministère de la Culture mentionne le Patrimoine Naturel indissociable du Patrimoine culturel.
Depuis de nombreuses années, Arboretum, Jardins botaniques, Parcs, Jardins remarquables ont participé à cet événement au même titre que le Patrimoine bâti.
L'importance de la reconnaissance de notre Patrimoine végétal  réclame une protection primordiale, car, plus fragile encore que le Patrimoine bâti.
Ce patrimoine est tellement vulnérable, protégé essentiellement dans leur milieu naturel.Il est confronté aux phénomènes météorologiques et climatiques dont nous sommes de plus en plus témoins.
S'ajoute l'intervention de l'homme coupable d'incendies, de la déforestation et de l'extension intensive de zones de motoculture qui font disparaître de nombreuses espèces.
Dans ces conditions, il est indispensable de préserver et de multiplier les espèces rassemblées dans ces lieux.
- Elles permettent aux botanistes de profiter de véritables laboratoires d'observation.
- Elles remplissent une fonction éducative pour les jeunes  en formation leur permettant d'observer d'autres plantes qu'ils pourront utiliser dans l'avenir prolongeant ainsi leur préservation.
- Elles peuvent permettre la simple découverte sensorielle jusqu'à la compréhension du mécanisme en jeu dans la morphogénèse végétale. Morphologie, croissance, développement racinaire et aérien, la nature du sol indispensable à une bonne croissance et l'exposition.
Ces végétaux ne posent aucun problème d'adaptation  à nos climats puisque grand nombre d'entre eux étaient déjà présents en Europe avant d'être dispersés au moment des grandes glaciations vers l'Asie et vers l'Amérique du Nord.
C'est l'action "barrage" de la mer méditerranée qui a postérieurement fait obstacle au retour de ces espèces dans la zone européenne tempérée,et cela explique le fait que nous retrouvions des plantes "cousines" au sein de la même espèce sur différents continents.
Ce phénomène est bien  illustré par les vestiges fossiles retrouvés en Europe de Ginkgo biloba, Liquidambar, Nyssa ou encore Parrotia  qui, aujourd'hui, ne font plus partioe de notre flore naturelle.






Il est donc essentiel de reconnaître l'existence de ce patrimoine vivant qui, s'il n'est pas protégé, risque de laisser perdre un savoir scientifique et historique considérable.